Sélectionner une page
Primevère officinale macérât huileux

Faire un macérât huileux de primevères, c’est facile ! De février pour certaines régions à avril, on trouve de la primevère partout ! Il y a de nombreuses espèces (peut-être connais-tu le coucou), mais toutes ont des propriétés similaires.

Comment et pourquoi faire un macérât maison de primevères ?

A LIRE AVANT DE COMMENCER !

Il existe un risque d’allergie (assez rare, mais méfie-toi) à cause de la primine contenue dans les feuilles de primevères. Pour tester, frotte une feuille froissée dans le pli de ton oude et attends 48h. Si quelque chose apparaît dans cette zone, tu es allergique. Sinon, c’est tout bon !

A éviter chez les femmes enceintes ou les personnes allergiques à l’aspirine.

Le macérât huileux de primevères, à quoi ça sert ?

Pour ce qui est du macérât huileux, il sert de substitut à l’arnica, en quelque sorte.

En cas d’ecchymoses, bleus, douleurs articulaires par exemple, applique le macérât huileux sur la zone 3 fois par jour.

En cas de coup, applique directement après.

Ce macérât est très utile également en cas de piqûre d’insecte.

Attention, l’usage des plantes en santé naturelle ainsi que la consultation d’un naturopathe et de son site ne remplace pas une consultation médicale.

On peut aussi utiliser la primevère en infusions.

Pour tout savoir, direction ce post sur Instagram :
@heureux_qui_comme_maurice

Recette d'infusion de primevères

Savais-tu que les primevères se mangent et qu’elles sont bourrées de nutriments ?
Les feuilles (surtout les plus jeunes) et les fleurs fraîches peuvent agrémenter et décorer tes salades par exemple.

Pour ne pas rater les futures recettes, abonne-toi à la carte postale de Maurice.

Le macérât huileux de primevères : recette

Préparation

  1. Ceuille des primevères en respectant les règles de la cuilette de plantes sauvages.
  2. Ne ramasse que l’inflorescence (= les fleurs), ou enlève ensuite les tiges en les pinçant du bout des ongles
  3. Rince-les sous l’eau claire puis retire le maximum d’eau
  4. Fais sécher les fleurs avant de réaliser le macérât (beaucoup plus simple si tu débutes, cela évite les moisissures).

Outre les règles de cueillette, n’oublie pas que les fleurs ont un rôle essentiel dans la nature : pollinisation, reproduction des plantes. Sois raisonnable quand tu en ramasses et ne pille pas tout un parterre. Il ne faut pas avoir le panier plus gros que le ventre 😉

Quelle huile choisir pour un macérât ?

  • Les macérât huileux du commerce sont souvent faits avec de l’huile de tournesol (peu chère mais sans grand intérêt cosmétique).
  • Huile de sésame
  • Huile d’olive
  • Amande douce
  • Pépins de raisin

Ou encore faire un mélange d’huiles.

Pour tout savoir des propriétés des huiles et faire votre choix, rendez-vous dans un des derniers paragraphe de cet article.

 

Certaines huiles sont comédogènes, et ne conviennent pas aux peaux à problèmes.
La liste est ici dans les fiches pratiques.

sortie botanique plantes sauvages

Réalisation du macérât de primevères

  1. Quand elles sont bien sèches, mets-les dans un pot stérilisé au préalable.
  2. Couvre les fleurs de l’huile choisie.
  3. Ferme le pot (pas totalement, l’air doit pouvoir passer un peu tout de même).
  4. Enroule un torchon autour du pot (il ne faut pas exposer les fleurs directement au soleil au risque de les altérer à cause des UV).
  5. Laisse macérer ainsi environ 1 mois ou plus au besoin, au soleil ou à la lumière, en remuant le pot une fois par jour.
  6. Quand c’est prêt, filtre le macérât (personnellement j’utilise de la gaze fine) en transvasant le liquide dans un flacon (presse bien les fleurs pour en extraire le maximum de principes actifs).
  7. Stocke dans un endroit sec à l’abri de la lumière.

Comme pour chaque préparation maison, étiquette soigneusement le flacon avec le nom de ta préparation et la date de mise en flacon.

🤔 Tu as des questions, des remarques et/ou un témoignage à partager ?
N’hésite pas à nous laisser un message ci-dessous en commentaire ou sur Instagram.

Mathias Lefort Heureux qui comme Maurice

Article écrit avec passion par :

Mathias Lefort
Curieux de Nature, arpenteur de chemins, cueilleur sauvage et inventeur de recettes. Je t'accompagne dans l'apprentissage de la cueillette et de la cuisine des plantes sauvages et médicinales avec simplicité, passion et bonne humeur.

Découvre les sorties Nature que j'organise pour toi

📚 Quelques sources utilisées pour cet article :

  • Ma formation initiale de cueilleur de plantes sauvages
  • Aeschimann D. et alii., Flora Alpina, 3 tomes, Belin, 2004.
  • Blamey M et alii., Guide des fleurs de montagne, Delachaux, 1996.
  • C. Meslay et M.-F. Delarozière, Herbier de montagne, Edisud, 2008.
  • Paul Vincent, La santé dans la forêt, 1987.

Laissez-vous tenter par un autre article :

eglantier cynorrhodon cueillette
ortie cueillette bienfaits vertus recette comestible
Pissenlit comestible médicinale recette